• 10Antoine Bataille jeune artiste musicien, auteur, compositeur a déjà un parcours dans le monde de l’art très marqué. Actuellement il donne une série de concerts avec ses Fugues Bâtardes au théâtre de Nesle, au Sentier des Halles et à La Reine Blanche à Paris, il participe à l’ouverture d’une deuxième galerie d’art MamMuti à Bruxelles et prépare la musique d’une pièce de théâtre de Jon Fosse…

    En 2000 Antoine Bataille participe à la fondation de la structure LE PASSAGE RCQVN-P, « atelier de fomentation » réunissant auteurs, musiciens, metteurs en scène, acteurs, peintres, réalisateurs autour de projets divers. Il participe ainsi à la création (en temps que co-auteur, co-metteur en scène, compositeur et interprète) de plusieurs spectacles mêlant théâtre et musique en 2000 et 2001.

    Ressentant le besoin de se recentrer sur une recherche musicale plus radicale, il alterne de 2002 à 2005  concerts de rue et travail en autarcie, en creusant de nombreuses voies (du classique à l’expérimental en passant par la chanson hors format). Durant cette période, il enregistre huit albums.

    En 2005 il publie un recueil de textes « Le Cul du Clown livre Bataille ».
    De 2005 à 2007 il met en musique le festival Silhouette (courts-métrages aux Buttes Chaumont).

    Antoine Bataille commence en 2006 une résidence de deux années au Théâtre des Déchargeurs lui permettant de développer ses « Fugues bâtardes » en concert.

    Passionné de sculpture et de peinture, il participe en avril 2007 à l’ouverture du Salon de MamMuti (espace atypique situé à La Flotte en Ré réunissant œuvres expressionnistes, disques, livres…) duquel il est actuellement co-programmateur.

    En 2009, il crée avec la harpiste Félicité Delalande, la musique de l’exposition de Louise Giamari à la Chapelle Sainte Anne (Tours).

    De juin 2009 à juin 2011 Antoine Bataille poursuit ses «Fugues bâtardes» en résidence au Théâtre de Nesle.
    Il travaille parallèlement, avec le comédien Gabriel Dufay, sur des lectures musicales autour de textes de Robert Desnos.

    En novembre 2011, il réalise une performance avec Olivier de Sagazan au festival “Rencontres Improbables” (Bayonne, Biarritz, Anglet).
    Il participe cette même année à l’ouverture d’une deuxième galerie MamMuti, à Bruxelles.

    Il est actuellement en tournée avec ses “Fugues bâtardes” en constante évolution, présente régulièrement des lectures musicales de textes de Robert Desnos avec Gabriel Dufay et prépare la musique d’une pièce de Jon Fosse, “Ylajali”, dont il nous en présentera une version de recherche sous forme de performance.

    Site Antoine Bataille
     

    Concerts

    Depuis 2007 Antoine Bataille souhaite, seul en concert, faire se croiser de manière « bâtarde » des voies parallèles. Ce désir est né après trois années de travail souterrain faites d’explorations divergentes, de la composition classique à l’expérimentation électrique, des « tournées » de rue au théâtre musical.
    Il s’agissait de combiner différentes couleurs sonores en assemblant piano acoustique, clavier électrique et voix par l’intermédiaire de pédales de sampling.
    Les séjours en résidence (Théâtre des Déchargeurs 2007-2009, Théâtre de Nesle 2009-2011) ont permis de faire évoluer le projet d’une densité baroque (Pianos, nombreux claviers, harmonium, flûtes, xylophones..., projections de films, lumières gérées sur scène...) vers une simple épure (Un piano, un petit clavier, un micro, éclairage minimal...).


    Ils en parlent…

    LE PARISIEN
    Faite de tensions hantées rappelant Radiohead, la musique d’Antoine Bataille oscille entre l’architecture néo-classique de Debussy ou de Ravel et le psychédélisme progressif des Pink Floyd.
    Il s’agit là, d’un concert-performance où l’univers fantastique qui nous est transmis par l’artiste est dense et complexe, luxuriant et habité.
    Il nous laisse éblouis de perplexité attendrissante, dans un doux mélange de mystère, d’agréable mal être, et de rêves hallucinants.
    Il nous aura décidément livré des sensations et des émotions très puissantes…
    Et qui s’entêtent à nous poursuivre encore et encore…

    LA TERRASSE
    Le jeune homme est inclassable…Encerclé de claviers, de pédales et de micros, Antoine Bataille échafaude ses chorégraphies sonores, pièces montées d’échantillons instrumentaux et vocaux. Son art est celui de la composition improvisée, de la boucle harmonique et de la superposition de phrases musicales. Entre Debussy, Satie et Magma !
    La trame pourrait être classique, mais le propos est profondément neuf, et c’est autant avec les doigts, les pédales de sampling ou les lumières que naît l’art iconoclaste et rêveur de Bataille. Inclassable, ni jazz, ni classique, ni musique du monde, si ce n’est le monde de son auteur?
    Antoine Bataille s’est créé un monde musical intime, épris de liberté et d’audace. A la frontière entre réflexion artistique et création instinctive, ce pianiste-compositeur-bricoleur de sons-improvisateur fouille les tréfonds de l’âme avec une curiosité surréaliste. Il échafaude son univers onirique, quelque part entre naïveté ludique et génie obsédant.
    Dans une architecture préétablie, le jeune homme met tout en place pour mieux exploser les cadres, au gré de l’instant. L’imprévu fait partie intégrante de la création… Sans rien pré-enregistrer, Bataille crée et modèle au fur et à mesure, s’amuse à tricoter, ornementer et égratigner ce qu’il vient de jouer. Arrangements instantanés, mélodies pertinemment détournées, sons transformés par la magie humaine : le spectateur suit la construction quasi instinctive d’une œuvre plurielle. L’univers musical se révèle multiple, de composition presque organique, baigné d’ambiances lunaires, du classique pur à l’expérimental.

    EVENE
    On plonge à oreilles jointes dans son univers intimiste. Le jeune musicien habité évoque tour à tour un Satie électronique, un Sigur Ros sans emphase, un Robert Wyatt à lunettes. Bataille collectionne avant tout les mélodies atmosphériques, les superpose, les expose et les entrecoupe de textes. Tout son arsenal de samples créés en direct lui permet d’enchaîner le spectacle sans pause ni entracte : une heure de musique imagée où l’on ne s’ennuie jamais. Antoine Bataille réussit avec ‘Combine’ un petit exploit : produire une musique cinématographique qui se suffit à elle-même.





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