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  • imageLe Samedi 24 novembre à Anglet
    Chapiteau de Baroja, 19 Rue des Quatre Cantons à 21h00

    Gratuit - Réservation conseillée

    Avec Antoine Bataille / Radio Elvis / Gabriel Dufay / Richard Laillier / Vladimir Vatsev / Pauline Masson

    Film Le journal d'une apparition  (réalisation Vladimir Vatsev).    

    Performance Musique / Interprétation / Dessin

    Une « fugue bâtarde » c’est la tentative de faire apparaître une couleur nouvelle et éphémère en croisant diverses teintes, en combinant violence et tendresse, classique et expérimental. Antoine Bataille malaxe notes, sons, mots, pour former une pièce musicale ininterrompue, entre composition structurée et libre improvisation, mêlant piano acoustique, claviers électriques et voix par l’intermédiaire de pédales de sampling (sans aucun son préenregistré).

    En deuxième partie de soirée « The night of loveless nights » nous plongera dans la nuit de Robert Desnos. Cette nuit de plénitude fiévreuse, de transe lucide. Robert Desnos face à lui-même, escorté par ses fantômes jusqu’à la révolte.
    C’est autant par les mots susurrés, scandés ou chantés, que par les sons, les rythmes, la musique et le dessin que Pierre Guénard (guitare, percussions, chant), Gabriel Dufay (voix), Richard Laillier (dessin) et Antoine Bataille (piano, claviers, chant) déverseront ce fleuve de désir, de fracas, de défiance et d’espoir.

    Radio Elvis©Victor AndreRadio Elvis, avec son univers surréaliste, réussit la rencontre entre la poésie et la musique.
    Se libérant du format « chanson française » habituel, il nous distille une exigence textuelle et musicale dans l’atmosphère intimiste qu’il installe.
    Radio Elvis (Pierre Guénard) s’accompagne  d’une  guitare et d’un sampleur, instrument lui permettant de créer des ambiances pour le moins étonnantes. Les morceaux  qu’il  compose  possèdent une  véritable  dimension  littéraire  car ils prennent racine dans ses poèmes  et sont pensés  comme tels. Gardant une liberté de format,  Radio Elvis allie minimalisme musical et chant. Marqué par son expérience  de slameur, il obtient  ainsi un résultat  brut où se côtoient  poésie et une musique folk aux vibrations rock. Au fur et à mesure,  il se crée un repertoire personnel  où se mêlent ballades poétiques  (dans le sillon d’un Murat) et chansons plus théâtrales tel que son morceau “schizophrène” : “L’ oiseau” Avec un set d’une heure et demie, il se produit tous les mois dans son lieu de résidence ainsi que dans de multiples bars parisiens depuis maintenant un an.
    En août  2010, il enregistre  sa première  maquette de  six titres  intitulée  «La  Respiration»  . S’inscrivant dans  la tradition de la chanson française, tant dans l’importance  accordée à l’écriture que dans l’interprétation, Radio Elvis n’en n’oublie pas ses premières influences: le rock (Sixteen Horsepower, Woven Hand et Théo Hakola), la musique Bluegrass (Bill Munroe, Jack Tree, Pete Seeger) ainsi que la musique indépendante française (Kent, Thiephaine, Dominique A, Bashung…). Radio Elvis se prépare  aujourd’hui à enregistrer  une dizaine de ses nouveaux titres tout en poursuivant ses concerts.

    www.myspace.com/radioelvis

    © Victor Andre

    SGabriel Dufay 1©Vladimir VatsevGabriel Dufay - Après des études littéraires en hypokhâgne et khâgne au Lycée Fénelon, il poursuit des études de théâtre en tant que comédien à l’Ecole supérieure d’art dramatique de la Ville de Paris (ESAD) puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD), promotion 2007. Il intègre ensuite le Jeune Théâtre National.
    Il a joué notamment pour Jean-Paul Wenzel, Christophe Rauck, Wajdi Mouawad, Caroline Marcadé, Frédérick Salard, Jean-Baptiste Sastre, Michel Didym, Bruno Podalydès…
    Il travaille également pour la radio, la télévision et participe régulièrement à des lectures à la Villa Médicis, au Centre Culturel Français à Héliopolis – Le Caire, au Musée de la Grande Armée, au Musée d’Orsay…
    En 2008, il crée la Compagnie Incandescence, en vue de défendre un théâtre exigeant, en prise avec la société et constitué d’écritures nouvelles et singulières.
    Il s’agit d’explorer un répertoire d’auteurs contemporains qui méritent d’être découverts ou revisités aujourd’hui, ici et maintenant (Roland Schimmelpfennig, Thomas Bernhard, Nathalie Sarraute, Léonid Andreïev, Evguéni Grichkovets, Jon Fosse...) et qui tous mettent en jeu, renouvellent les codes de l’écriture dramatique.
    Gabriel Dufay a mis en scène Pour un oui ou pour un non  de Nathalie Sarraute (Théâtre du Lycée Buffon, 2003), Un pour la route de Harold Pinter (Conservatoire du XIVe, 2003), Simplement compliqué de Thomas Bernhard (CNSAD, février 2006), Le Silence et Le Mensonge de Nathalie Sarraute (CNSAD, septembre 2006), spectacles qui remportent l’adhésion du public et le soutien des professionnels.  
    Par ailleurs, il effectue la mise en espace de Microfictions de Régis Jauffret (Mousson d’Hiver, Pont-à-Mousson, 2009) et de Probablement les Bahamas de Martin Crimp (TGP – Saint Denis, juin 2009), Contre le progrès d’Esteve Soler (Mousson d’été, Pont-à-Mousson, 2009) et dirige en compagnie Arlette Namiand en avril-mai 2009 à la Coupole - Scène Nationale de Sénart un chantier de création autour de La Ville d’Evguéni Grichkovets.
    Il met en scène Push Up  de Roland Schimmelpfennig au Théâtre Vidy-Lausanne en novembre 2009.
    Le spectacle tourne en 2010 au TNBA (Bordeaux), au Théâtre de l’Avant-Seine (Colombes), au Théâtre des Célestins (Lyon), au Théâtre National de la Criée (Marseille),  à la Coursive (La Rochelle) et au TDB (Dijon) pour le Festival « Théâtre en mai ».
    Depuis 2010, il est membre de la Commission Nationale de l’aide à la création au Centre National du Théâtre.

    ©Vladimir Vatsev





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