• votre commentaire

  • votre commentaire
  • 2 photos de yvon dubeau st-sauveur 2008 031

    QUELQUE CHOSE DE LA PLANTE HUMAINE

    Le Samedi 17 novembre à Bayonne
    Appartements et Hall 5 bis Avenue Jouandin à 16h/16h30/17h/17h30

    Gratuit - Réservation conseillée

    Avec Jacques Huet         

    Performance Musique / Installations / Photographies / Dessins
    © Yvon Dubeau St-Sauveur

    En écho à la sculpture de Jacques Huet « La Plante Humaine », qui occupera désormais la résidence Breuer, nous avons imaginé une flânerie aussi ludique que stimulante à travers sa genèse. Pour fleurir les esquisses, les dessins, les textes de Jacques Huet, nous planterons des graines en forme de petites radios, de sources sonores, d’enceintes, d’images... desquelles naîtront autant de voix, de murmures... de plantes humaines prêtes à éclore dans les oreilles de chacun.

    Notre volonté est de faire entendre et voir la beauté de ce qui préexiste ici. De rendre visible, audible, sensible ce qu’il y a là de fascinant, de troublant, d’harmonieux, de vivant. Il ne s’agit pas d’incorporer un évènement fugace mais de faire germer en chaque habitant une acuité, une écoute symbolisée par la sculpture de Jacques Huet.
        
    Cette idée est née du désir que l’art et la vie ne soient pas soeurs mais amantes. Que la culture descende dans la rue. Ou plus précisément y monte.
    Il importe de remiser tout complexe, toute intimidation provoquée par les portes closes des « lieux de culture ». Il importe de tourner au ridicule les concours de savoir qui rassurent ceux qui s’y vautrent.
    Qui, autour de la table, en saura d’avantage ? Qui aura l’éloquence la plus écrasante ? Qui, en regardant telle oeuvre les yeux mi-clos, décochera sa piteuse référence, son maigre bagage ? Qui étalera, avec l’aisance convenue, sa piètre encyclopédie ? Et qui restera dans sa mutique méconnaissance ?
    Ce glacial rapport à la culture aliène les désirs autant qu’il exclue toute curiosité. Or c’est bien cette curiosité, qui fait du novice un roi ouvert à tous les plaisirs, à l’image de l’affamé devant une table de banquet. Celui qui connaît déjà telle oeuvre, n’est-il pas envieux face à celui qui s’apprête à ressentir l’allégresse de la découverte.
    Il importe de susciter cette jubilation intarissable ouverte à tous. Il importe de provoquer cette envie de chaque instant qui éclaire la joie autant qu’il embaume les ombres. Il importe donc de distiller du sensible, là où la source semble tarie. Il importe de forger de petites clefs pour que chacun puisse rouvrir, l’eau à la bouche, les livres et les portes des galeries, des musées, des théâtres, des salles de concert, de cinéma... Et que vivent les courants d’air...

    En partenariat avec l’Office Public de l’Habitat de Bayonne.

     

    QUELQUE CHOSE DE L'ÉTERNEL

    jacques Huet 72Le Samedi 17 novembre à Bayonne
    Hall d’entrée du 5bis Avenue Jouandin à 18h30

    Gratuit - Réservation conseillée

    Inauguration de la sculpture La Plante humaine de Jacques Huet
    Avec Daniel Danis / Antoine Bataille / Kristian Frédric        

    Performance Musique / Voix / Sculpture

             
    © Yvon Dubeau St-sauveur

    La famille de Jacques Huet et la Cie Lézards Qui Bougent a souhaité faire don à l’Office des HLM de Bayonne d’une sculpture La plante humaine de ce célèbre artiste québécois. Cette dernière sera dévoilée aux yeux de tous à 18h30 lors de l’inauguration/performance Quelque chose d’éternel. Daniel Danis grand auteur et dramaturge québécois, écrira pour l’occasion un texte faisant part de ses émotions ressenties à travers l’univers de Jacques Huet. Ce grand poète de la langue répondra à l’inspiration des lignes et des formes, à travers une performance musicale, orchestrée par Antoine Bataille et ponctuée exceptionnellement par la voix de Kristian Frédric. Un hommage vibrant des amis de Jacques Huet à cet artiste qui a toujours voulu faire résonner et vivre ses œuvres hors des musées et des lieux traditionnels d’expositions pour être à la portée de tous.



    JACQUES HUET est né à Montréal le 6 août 1932. Autodidacte, il sculpte d’abord le bois, médium «vivant» qui l’inspire parti- culièrement. Il exploite ensuite l’aluminium et le bronze, maté- riaux qu’il sait rendre aussi vivants que le bois tout en respec- tant leurs particularités. Depuis 1959, il a réalisé plusieurs expositions solos et collec- tives et a participé à quatre symposiums au Québec: Ville de Québec (1966), Matane (1975), Terrebonne (1978) et St-Jean- Port-Joli (1999). Plusieurs sculptures monumentales sont intégrées à diffé- rents édifices: Maison des Arts de Laval, Institut de gériatrie de l’Université de Montréal (Pavillon Côte-des-Neiges), Base de plein-air Perce-Neige (Wenworth-Nord), métro Henri-Bourassa à Montréal, Banque Nationale (Ste-Thérèse), Centre d’art d’Or- ford JMC. En 1970, il se mérite le prix du Concours artistique de la province de Québec et plusieurs autres prix tout au cours de son parcours. Ses oeuvres font partie des collections des Musée d’art contemporain, Musée national des Beaux- Arts de Québec, Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke, Musée du Bas-Saint-Laurent ainsi que de plusieurs collections privées au Canada et aux États-Unis. En Octobre 2008, il constitue un «Corridor de sculptures» où plus d’une dizaine de ses oeuvres de grande taille sont exposées sur la rue Mentana (rue où il habite) à Montréal (entre l’avenue du Mont-Royal et la rue Gilford). Cette exposition extérieure se poursuivra jusqu’au mois d’août 2009. Jacques Huet est décédé le 8 février 2009 à Montréal.

    DANIEL DANIS est né en 1962. En 1993, sa première pièce, Celle-là, obtient le Prix de la critique à Montréal, le Prix du Gouverneur général du Canada ainsi que celui de la meilleure création de langue française du Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale (Paris). Cendres de cailloux a reçu le Prix du meilleur texte original de la Soirée des Masques (Montréal), le premier Prix du Concours International de Manuscrits du Festival de Maubeuge et celui de Radio France Internationale. Le Langue-à-langue des chiens de Roche lui a valu le Prix du Gouverneur général du Canada en 2002. Le Chant du Dire-Dire reçoit le prix de la meilleure création de langue française du Syndicat Professionnel de la Critique Dramatique et Musicale (Paris) et en 2007, avec cette pièce, Daniel Danis devient le premier dramaturge canadien à obtenir, pour une troisième fois, le Prix du Gouverneur Général du Canada. e, roman-dit, a été créée par Alain Françon au Théâtre de la Colline en 2005 et a reçu le Grand Prix de littérature dramatique 2006 (France). L’auteur a également écrit Le Pont de pierres et la peau d’images (pièce pour jeune public) qui a obtenu en 2006 le prix de théâtre Meilleure découverte (Belgique). Ses pièces sont traduites en plusieurs langues. Il est publié chez L’Arche Éditeur (Paris) et Leméac (Montréal). En 2000, il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres de la République Française.
    En partenariat avec l’Office public de l’habitat de Bayonne


    En partenariat avec l’Office Public de l’Habitat de Bayonne

     

    QUELQUE CHOSE DU CALVAIRE

    affiche

    Concert Antoine Bataille 2Le Samedi 17 novembre à Biarritz
    Cinéma Le Royal, 8 avenue Foch à 21h00

    4 € / Tarif unique

    Avec Antoine Bataille                  

    Performance CinéConcert

    ©DR
     

    Le film de Lech Majewski Bruegel, le moulin et la croix nous plonge littéralement dans l’oeuvre voire dans la tête de Pieter Bruegel l’ancien. La tendresse y côtoie la violence, la quiétude y croise l’angoisse. De ces images sourdes sortira une musique qu’Antoine Bataille tentera de faire entendre au cours d’un ciné-concert inédit.


    Drame / Film historique
    Réalisé par : Lech Majewski / Avec :Rutger Hauer , Charlotte Rampling , Michael York
    Durée : 1h31min / Pays de production : Pologne Suède Titre original :The Mill and the Cross

    Année 1564, alors que les Flandres subissent l’occupation brutale des espagnols, Pieter Bruegel l’Ancien, achève son chef d’oeuvre Le Portement de Croix, où derrière la Passion du Christ, on peut lire la chronique tourmentée d’un pays en plein chaos.
    Le film plonge littéralement le spectateur dans le tableau et suit le parcours d’une douzaine de personnages au temps des guerres de religions. Leurs histoires s’entrelacent dans de vastes paysages peuplés de villageois et de cavaliers rouges. Parmi eux Bruegel lui-même, son ami le collectionneur Nicholas Jonghelinck et la Vierge Marie.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique